Dans l’espace vide situé entre la rue Neuve 3 -immeuble bien connu des passants pour son trompe-l’oeil- et le Grand-Hôtel, il y avait autrefois le cinéma Corso, aujourd’hui parti en fumée. Et sous le Corso, le dancing. On ne danse plus à Renens, mais le lieu désaffecté vient de rouvrir, le temps d’une exposition.
Deux raisons d’y courir :
Une occasion unique de pénétrer ce sous-sol, d’en scruter les traces du passé et d’imaginer la vie nocturne qui s’y joua.
Une occasion unique de voir des regards de Renens, des regards sur Renens.
Cette exposition m’a emballé ! A travers ces images, des facettes de la ville sont révélées, avec leurs personnages et leurs recoins. Ces images posent aussi des questions, dont une qui m’intéresse depuis longtemps : la ville change, mais son image demeure; jusqu’à quand ?
Rouvrons Le Lumen et Le Corso, multiplions les occasions de faire venir le monde à Renens, de passer d’une ville perçue à une ville vécue !
En sortant de l’exposition, le livre sous le bras, je n’avais qu’une envie, rencontrer Nicolas Faure et ses étudiants, échanger des regards, échanger sur nos regards.
Renens ou Rens ?