Ne me demandez pas comment cette plaque a été sauvée, je suis une tombe.
Adressez-vous plutôt à cet automobiliste et à sa passagère qui passaient par là dans une grosse voiture noire. Mais quels mots choisiraient-ils pour raconter ce qu’ils virent, et ne virent pas, sous cette tendre averse du mois d’août ?
Laissons ce moment de poésie nocturne derrière nous et prions pour que le calendrier de l’après n’ait pas davantage de fenêtres que le calendrier de l’Avent, si peu poétique à mes yeux.
– Par là, c’est où ? demande quelqu’un.
– C’est un calendrier, pas un plan ! répond l’Arpenteur.
– 22, v’là les trax ! avertit Nestor.
– A dans trois s’maines ! dit l’Arpenteur filant par un chemin de traverse.